Cinq Argentins à Cannes
Pablo Trapero est un producteur, réalisateur et scénariste argentin. Il sera le Président du Jury Un certain Regard. Il est un de ceux qui ont fait la Nouvelle Vague du cinéma Argentin au début des années 2000.
Pablo Trapero a réalisé plusieurs longs métrages comme Voyage en famille en 2004 ou Leonara en 2008 et Carancho en 2011, ce dernier contant l’histoire d’un avocat spécialisé dans les accidents de circulation à Bs As et croise la route d’une ambulancière qui fait tout pour sauver les accidentés. Un conseil, achetez le DVD !
Lisandro Alonso sort de l’Universidad del ciné (FUC) comme Pablo Tropero. La FUC, créée en 1991, située à San Telmo est le berceau de cette Nouvelle Vague de cinéastes argentins.
Le dernier film de Lisandro Alonso Jauja (Paradis terrestre) a été sélectionné dans la section Un certain Regard. Viggo Mortensen en est l’acteur principal. Un conseil, ne le manquez pas !
Pablo Fendrik, pour El Ardor, dans la sélection officielle/Séances spéciales un long-métrage interprété entre autres par Gael Garcia Bernal également membre du jury officiel. Pablo Fendrik, né en 1973 à Bs As, a réalisé deux films sous tension « L’assaillant » en 2007 et « Sang impur » en 2008.
Diego Lerman pour Refugiado à la Quinzaine des Réalisateurs. Né à Buenos Aires le 24 mars 1976, jour du coup d’état militaire en Argentine. Après des études de cinéma à l’université de Buenos Aires et des cours de théâtre avec Ricardo Bartis, il suit un séminaire à l’école de cinéma de San Antonio de los Banos à Cuba.Tan de Repente, son premier long métrage, est primé à Buenos Aires et à Locarno (Léopard d’argent) en 2002. La même année, Diego est l’invité de la Cinéfondation où il réside et travaille à l’écriture de son nouveau projet, Mientras tanto.
Damián Szifron en Sélection officielle avec Relatos Salvajes (Relations sauvages ou les nouveaux sauvages). Musique signée Gustavo Santaolalla (le fondateur de Bajofondo) avec Ricardo Darin. « Relatos Salvajes relève d’un cinéma exutoire , catharsistique, tout en ouvrant à l’acide les plaies de nos sociétés. Damian Szifron y fait preuve en outre d’une maîtrise impressionnante dans la mise en scène, et est servi par une brochettes de comédiens tous talentueux. Relatos Salvajes est un très grand film corrosif. » Christophe Kantcheff